Alice Toussaint a réalisé son rêve : elle a quitté Bruxelles et est aujourd’hui coordinatrice des communications dans un groupe hospitalier au cœur du Québec. Elle y vit en famille au plus proche de la nature et nous raconte son expérience.
Fraichement diplômée en communication, Alice Toussaint s’est retrouvée face à un marché de l’emploi un peu bouché dans son domaine. « Je n’étais pas bilingue en néerlandais et je manquais d’expérience », explique-t-elle. Certes il existe alors des solutions à Bruxelles (formations linguistiques, stage professionnel, etc.)… mais Alice a elle décidé de partir travailler à l’étranger !
Le Québec, une évidence
C’est vers le Canada, et plus particulièrement au Québec, que s’est dirigée Alice, de par son parcours antérieur. « Lors de mon master en Communication, j’avais déjà eu l’occasion de découvrir le Québec lors d’un échange avec l’Université Laval durant 6 mois. A mon retour à Bruxelles, j’ai participé à une journée d’information organisée par Actiris car j’avais envie d’y retourner ». Hasard ou coïncidence, son père était aussi parti vivre au Québec. « J’ai donc décidé de demander un PVT pour tester le marché québécois, après y avoir testé les études ». PVT ? Le Permis Vacances Travail (PVT) est un permis facilité qui permet aux Belges de 18 à 30 ans de voyager et de travailler pour une durée de maximum 12 mois sur l’ensemble du territoire canadien. Il s’agit donc d’un permis de travail ouvert, vous pouvez changer d’employeur à tout moment.
Diverses expériences avant de trouver son emploi… et de construire sa vie
C’est à Bromont que la Bruxelloise s’installe, à une heure de route de Montréal. « J’ai travaillé dans un vignoble après avoir débuté à la station de ski… où j’ai trouvé l’amour ». Souhaitant s’installer à plus long-terme, Alice fait une demande de permis pour travailleur qualifié. « Dès que j’ai commencé à postuler, j’ai de suite reçu plein d'opportunités ! ». Aujourd’hui Alice travaille à la Fondation de l’Hôpital de la région de Bromont en tant que coordinatrice des communications. « On m’a fait 100 % confiance à chaque fois, c’est une grande différence avec la Belgique… ».
Une autre manière de travailler, mais aussi de vivre
Travailler et vivre au Québec, c’est très différent de la Belgique et de Bruxelles. « Ici, tant que tu prouves que tu as ta place et que tu bosses bien, on va te garder. C’est vraiment dans la mentalité du Québec. Mais il y a le revers de la médaille aussi. Quand je parle du préavis de 3 mois qui existe en Belgique, les gens tombent de leur chaise ! Ici c’est 2 semaines minimum, et c’est correct. Et il y a beaucoup moins de jours fériés également ». Vivre au Canada, c’est aussi vivre en pleine nature : « J’ai 4.000m² de terrain au bord de la rivière pour le prix d’un appartement à Bruxelles ! Il y a une qualité de vie incroyable ». Et contrairement aux idées reçues, l’hiver canadien n’est pas insurmontable. « L’hiver, je n’en ai jamais souffert. Je travaillais en station de ski à mon arrivée, dans les bureaux, mais dès qu’il y avait une belle journée, tout le monde pouvait prendre ses skis et aller sur les pistes. On peut bouger tout l’hiver. En Belgique l’hiver est tellement gris… Ici, oui il fait froid. Mais avec une telle lumière, ça passe. Et puis on s’habille bien ! »
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Cet article a été écrit en partenariat avec la Région de Bruxelles-Capitale.